Christian Bigaud - Orgue de barbarie
Chanson française d'hier et d'aujourd'hui

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ACCORDEON
Serge GAINSBOURG (1962)

 



Dieu que la vie est cruelle
Au musicien des ruelles
Son copain, son compagnon,
C’est l’accordéon
Qui c’est t’y qui l’aide à vivre
A s’asseoir quand il s’enivre
C’est t’y vous, c’est moi, mais non
C’est l’accordéon

REFRAIN
ACCORDEZ, ACCORDEZ, ACCORDEZ DONC
L’AUMONE A L’ACCORDE-ACCORDEON.

Ils sont comme cul et chemise
Et quand on les verbalise
Il accompagne au violon
Son accordéon
Il passe une nuit tranquille
Puis au matin il refile
Un peu d’air dans les poumons
De l’accordéon

AU REFRAIN

Quand parfois il lui massacre
Ses petits boutons de nacre
Il en fauche à son veston
Pour l’accordéon
Lui emprunte ses bretelles
Pour secourir la ficelle
Qui retient son pantalon
En accordéon

AU REFRAIN

Mais un jour par lassitude
Il laissera la solitude
Se pointer à l’horizon
De l’accordéon
Il en tirera cinquante
Centimes à la brocante
Et on n’fera plus attention
A l’accordéon