Christian Bigaud - Orgue de barbarie
Chanson française d'hier et d'aujourd'hui

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COMME A OSTENDE
Jean Roger CAUSSIMON / Léo FERRE (1959)

 




On voyait les chevaux d'la mer
Qui fonçaient la tête la première
Et qui fracassaient leur crinière
Devant le casino désert
La barmaid avait dix-huit ans
Et moi qui suis vieux comme l'hiver
Au lieu d'me noyer dans un verre
Je m'suis baladé dans l'printemps
De ses yeux taillés en amande
Ni gris ni verts (bis)

REFRAIN :
Comme à Ostende (bis)
Et comme partout
Quand sur la ville
Tombe la pluie
Et qu'on s'demande
Si c'est utile
Et puis aussi
Si ça vaut l'coup
Si ça vaut l'coup
D'vivre sa vie

J'suis parti vers ma destinée
Mais voilà qu'une odeur de bière
De frites et de moules marinières
M'attire dans un estaminet
Là y'avait des types qui buvaient
Des rigolos, des tout rougeauds
Qui s'esclaffaient, qui parlaient haut
Et la bière on vous en servait
Bien avant qu'on en redemande
Oui ça pleuvait (bis)

AU REFRAIN

On est allé bras d'ssus, bras d'ssous
Dans l'quartier où y'a des vitrines
Remplies de présences féminines
Qu'on veut s'payer quand on est soûl
Mais voilà qu'tout au bout d'la rue
Est arrivé un limonaire
Avec un vieil air du tonnerre
A vous faire chialer tant et plus
Si bien que tout les gars d'la bande
Se sont perdus (bis)

AU REFRAIN